Comme bon nombre de ses concitoyens, le président français Macron a cédé à la mode des SUV. Le jour de son investiture, il jetait déjà son dévolu sur le DS7 Crossback. Quatre ans plus tard, le constructeur automobile DS a profité des commémorations de l’Armistice, la semaine dernière, pour révéler un nouveau SUV, à destination du chef de l’État français. Son nom : DS7 Crossback Elysée. Ce n’est donc pas une berline. Certains espéraient peut-être revoir ce type de carrosserie fouler l’Elysée, avec le lancement la DS9, mais sa provenance de Chine, où elle est assemblée, aura eu raison de ses ambitions, à l’heure où le « made in France » est plébiscité. Mais surtout à quelques mois de l’échéance présidentielle. Au passage, le DS7 Crossback est copieusement allongé : 22 centimètres de plus, pour atteindre les 4,79m de long. L’étirement profite surtout à l’espace arrière. La banquette est remplacée par deux sièges indépendants, chauffants, ventilés, avec trois points d’inclinaison. Un repose pieds est ajouté. Un accoudoir vient séparer les deux sièges. Dans l’habitacle aussi : un chargeur sans-fil, un porte-documents central ouvert et un mini-réfrigérateur pour deux bouteilles d’eau de 50 cl. Deux miroirs de courtoisie et des écrans sont placés derrière les sièges avant, qui ont leurs propres rangements. En clair, le DS 7 Crossback Elysée est conçu tel un bureau mobile. Un confort Première Classe pour un travail présidentiel. Ce n’est pas sa seule particularité, puisqu’il s’agit aussi de la première voiture hybride rechargeable blindée au monde.