Salaheddine Mezouar à la CGEM : la fibre politique n’est pas un atout - Les Débats -
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Salaheddine Mezouar à la CGEM : la fibre politique n’est pas un atout
Le patronat qui a une organisation défendant ses intérêts et qui est globalement satisfait de la loi de finances 2019, a fini par constituer son conseil d’administration après dur labeur. Le nombre de membres est passé de 51 à 26, ce qui est plus conforme aux statuts. Les 51 étaient souhaités par le président actuel. Le vice-président Fayçal Mekouar a expliqué derrière, en substance, que les personnes non retenues trouveront un moyen ou un autre de servir la CGEM et d’y avoir un rôle actif. Un peu plus tôt, Ahmed Rahhou , président de CIH , a claqué la porte du bureau de la CGEM et Fayçal Mekouar explique qu’il n’a pas quitté la confédération et qu’il restera un membre très actif. Avec Hakim Abdelmoumen, lui aussi démissionnaire, les deux ont été remplacés par Nabila Freidji et Khalid Cheddadi. Que le patronat ait eu besoin de plus de 200 jours pour installer ses instances statuaires après l’arrivé à sa tête de Salaheddine Mezouar pousse la presse à parler de crise. On reproche à ce dernier de vouloir placer les siens. Ajoutez à cela l’affaire Neila Tazi. Au-delà de ces affaires, qu’on n’a pas l’habitude d’entendre au sein de la confédération, on se pose la question générale de savoir à quoi sert la CGEM dans un pays comme le nôtre ?
By Sara Rami & Bouchra El Azhari
16 January 2019