Chanel et l’architecte Peter Marino, c’est une longue histoire. Il assure les projets décoratifs de la marque depuis le début des années 2000, c’est tout logiquement, que la star dans son domaine, s’est prêté à l’exercice d’orchestrer les travaux dans le plus grand secret depuis un an de Chanel Joaillerie, place Vendôme à Paris.
Comme à son habitude, le résultat cultive autant l'art de l'épure que celui du détail fastueux. Avec Peter Marino, comme avec Gabrielle Chanel à l’époque, le diable se niche dans les textures. Entre laque ou bronze martelé, les nuanciers de beige, d'or et de noir mat. Les pièces phares s’exposent sur trois étages, dont la capsule de bijoux rares que Chanel édite spécialement en l'honneur du 18 Place Vendôme : set de rubis et de saphirs qui rendent hommage au style de Mademoiselle Chanel. Le clou du spectacle se trouve à l'étage dit «noble». C'est là que Chanel a choisi d'exposer son désormais légendaire collier n°5 au diamant de 55.55 carats.