Le vote est-il toujours un vote familial au Maroc ? L’a-t-il déjà été ? En cela il est intéressant de lire les travaux de Mounia Bennani Chraibi, Myriam Catusse et Jean-Claude Santucci dans « scènes et coulisses de l’élection au Maroc : les législatives de 2002 ».
Dans le chapitre 4, intitulé « Actes de vote et d’abstention à Casablanca » et écrit par Mounia Bennani Chraibi, on peut lire que le vote n’est pas « gouverné par des conventions sociales largement intériorisées ». Dans ce travail que vous pouvez consulter sur le net, l’acte de vote est le plus souvent construit et négocié socialement.