Entre exil, retour, mensonges, racisme, redécouverte de soi, phallocratie, prises de conscience et livres, l'autrice nous guide dans la vie de son héroïne avec une plume pudique, légère, parfois énervée et indignée mais toujours précise et, par plusieurs aspects, poétique.
Elle évoque d’ailleurs l’un des poètes anglais qu'elle admire beaucoup : Percy Bysshe Shelley. «Avec Shelley, écrit-elle, ce sublime poète anglais mort en 1822 avant sa trentième année et dont elle avait fouillé l’œuvre pour les études et le plaisir, elle pensait aussi que les poètes sont les législateurs non reconnus du monde».