L’association Cotton made in Africa (CmiA) vient de conclure un partenariat avec la Fondation du coton africain (ACF). Objectif : promouvoir une culture du coton plus respectueuse de l’humain et de l’environnement. La coopération devrait notamment permettre un meilleur accès à la formation, entre autres. D’autres mesures destinées à soutenir les agriculteurs de coton seront prises dans les pays, où travaille l’association Cotton made in Africa. Rappelons ici que la culture du coton africain, culture pluviale, familiale et récoltée à la main est très différente par rapport à celle pratiquée dans les grands pays producteurs où elle est beaucoup plus intensifiée, de nature capitalistique et souvent irriguée. Le coton représente une importance économique et sociale considérable pour les pays africains qui le cultivent, en particulier ceux de la zone CFA. Ces dernières années, les filières cotonnières africaines sont confrontées à une crise sans précédent par son ampleur. Et les enjeux posés par la culture du coton dans ces pays d’Afrique sont complexes. Les principaux : position concurrentielle du coton africain dans le marché mondial ; concurrence des fibres synthétiques ; enjeux des cultures biotechnologiques ; aspects liés à la qualité du coton africain ; problèmes environnementaux, et j’en passe. Dans ce contexte, on observe l’émergence d’associations cotonnières paysannes africaines qui sont en train d’élargir, d’investir, dans leurs propres filières, et sur la scène internationale, un nouveau champ d’influence.