Entre solidarité et témérité, comment trouver l’équilibre pour toute une société en temps de crise ? Recréer de la solidarité ou garder cette dernière au même temps qu’en temps ordinaire sans risquer bêtement sa vie, équation difficile. La cohésion comment la garder lorsqu’on se sent menacé par un virus, qu’on se rue vers les magasins pour s’approvisionner sans penser aux autres ? Est-ce qu’une pandémie peut être vécue comme une période refondatrice, purificatrice pour reprendre les termes de Geneviève Decrop dans « temps de crise et temps ordinaire », par rapport à des valeurs communes censées survivre à la difficulté sinon pourquoi parler de valeurs ?