Ce philosophe matérialiste, rationaliste et humaniste écrit ceci : «J’aime les définitions. J’y vois davantage qu’un jeu ou qu’un exercice intellectuel : une exigence de la pensée. Pour ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées. Pour trouver son chemin, toujours singulier, vers l’universel […] Voltaire, à qui j’emprunte mon titre, a su montrer que la clarté, contre la folie des hommes, était plus efficace qu’un discours sibyllin ou abscons. Comment combattre l’obscurantisme par l’obscurité ? La peur, par le terrorisme ? La bêtise, par le snobisme ? Mieux vaut s’adresser à tous, pour aider chacun à penser. La philosophie n’appartient à personne. Qu’elle demande des efforts, du travail, de la réflexion, c’est une évidence. Mais elle ne vaut que par le plaisir qu’elle offre : celui de penser mieux, pour vivre mieux. C’est à quoi ces 2267 définitions voudraient contribuer.» Et de définitions, il y en a de bien savoureuses. Celle de l’amour (la plus longue avec ses 7 pages) est lumineuse, sans jamais verser dans la sensiblerie. Celle de l’espoir ne manque pas de souligner cette célèbre formule de Spinoza : «Il n’y a pas d’espoir sans crainte, ni de crainte sans espoir». On rencontre aussi la peur, la sagesse, la renaissance ou encore les fantômes. Pandémie oblige, il y a aussi des termes comme : santé, soin ou sens. La politique n’est pas bien loin non plus avec : démocrature, populisme ou droits-de-l’hommisme.  Bref, il y aura forcément une ou plusieurs définitions qui vous amèneront à quelques réflexions... pas nécessairement philosophiques!