Le salafisme inquiète la France. En 2018, ils auraient atteint le chiffre de 50.000 salafistes alors qu’ils n’étaient que 5000 en 2004, selon une étude officielle des renseignements territoriaux. Des médias français les présentent comme des adeptes de ce qu’ils appellent l’islam radical. Certains analystes attribuent à l’Arabie saoudite cette montée en chiffres en Europe de manière générale. D’autres pensent qu’il y a une partie fondamentaliste qui ne fait que transmettre cette pensée et une autre djihadiste qui est capable de passer aux actes. En 2016, déjà une figure de la droite française, Nathalie Kosciusko-Morizet, souhaitait que le salafisme soit incriminé. Mohammed Chirani, consultant en prévention de la radicalisation religieuse disait à l’époque que ce serait inconstitutionnel du fait de la loi de séparation entre l’Eglise et l’Etat. Le salafisme en France, disait-il est multiple : le salafiste djihadiste wahhabite , le salafiste piétiste quiétiste. Aujourd’hui encore le sujet fait débat.