Ludivine Gaillard a choisi de scinder son ouvrage en trois grandes parties. Dans la première, elle aborde ces fantasmes projetés par les hommes sur les supposées vulnérabilité et disponibilité féminines, la fabrique de 'LA femme'. La seconde partie s’attaque à la femme pécheresse, inquiétante, fatale pour l’homme, à travers les figures de Lilith, d’Ève, de Pandore mais aussi celles de la femme éternelle tentatrice, toujours guidée par le mal, de la sorcière, potentielle jeteuse de sorts, de la femme monstrueuse, violente et… évidemment hystérique ! Et dans la dernière partie, on retrouve la représentation de la mort et du viol dans l’art, l’imagerie de la ‘belle morte’ ; en d’autres termes, la violence des hommes ouvertement exprimée sur les femmes.